Sur les murs noirs de ma prison

J’ai écris ton nom

En lettres de sang

Je t’ai aimé auparavant

J’ai cru en toi

J’avais la foi

Mais tu n’es qu’un dieu infâme

Tu m’as volé mon âme

Tu ne veux apparaître

De peur de ne plus être mon maître

De peur que je récupère mon bien

Mais je me détacherai de mes liens

Et me tournerai vers ton ennemi

Pour en faire mon ami

Afin de te poursuivre, sans relâche

Ah ! Là je ne serai plus lâche

Je te ferai plier genoux

Car contre moi tu n’as que courroux

On dit de toi «  dieu d’amour »

Mais qu’un enfant meurt tu ne viens point à son secours

Tes curés ne sont que pantins

Que tu tiens sous ta main

Je te combattrai

Je t’étriperai

Et jetterai tes restes aux chiens

Je ne veux plus être des tiens

Je te renie, dieu mécréant

  Viens à mon secours Satan………..

Rohan

J'aime à prendre ermitage entre les murs humides et lépreux de la citadelle de mon âme.

J’y écoute les chants funèbres de mes pensées les plus sordides.

Citadelle imprenable où bien des gens s’y sont cassés les griffes et les dents.

C’est là que je me blotti et me vautre dans mes cauchemars

Et lorsque les mâchoires de l’étau des ténèbres serrent mon  cœur

Je me laisse couler dans les bras de visions hideuses et fantomatiques

Sorties des brumes opiacées de l’angoisse.

Rohan